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Trêve hivernale 2024, rendre visibles ceux qui ont trouvé un toit

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Pour la fin de la trêve hivernale, l’Armée du Salut a souhaité rendre visibles les belles histoires de celles et ceux qui sont sortis de la rue cet hiver grâce à son action. Pour cela, des dizaines de silhouettes ont été déployées dans les rues de Paris, Marseille, Lyon et Lille, accompagnées d’un panneau qui encourage à découvrir le parcours de chaque personne ainsi accueillie.
Voici donc les témoignages de Francis, Axel ou encore Fatou, qui ont trouvé un #NouveauToit grâce à nous, aux pouvoirs publics et à nos donateurs. Car la rue n'est pas une fatalité.

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Francis, accueilli avec son chien, à Marseille

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Francis, accueilli avec son chien, à Marseille dans un établissement de l'Armée du Salut
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J’ai 67 ans, je suis né à Marseille. En 2017, j’ai eu un AVC et j’ai été hospitalisé et soigné durant 6 mois pour réapprendre à marcher à parler. Avant cet accident de santé, j’étais maître-chien et je travaillais dans la sécurité. Comme j’ai perdu mon travail, j’ai été obligé de faire les démarches pour partir à la retraite. Entre-temps, j’avais donc perdu mon salaire, et je ne pouvais plus payer mon loyer, j’ai été expulsé de mon logement.

Après avoir dormi dans ma voiture pendant deux mois et demi, avoir été aidé par différentes associations pour manger et me laver (j’allais en accueil de jour) mais aussi par la vétérinaire de mon chien, qui venait avec son mari m’apporter à manger dans ma voiture, une infirmière qui m’aidait m’a orienté vers l’Armée du Salut et j’y été accueilli, avec mon chien, en décembre.  C’est l’Armée du Salut qui m’a sorti de la merde, excusez-moi l’expression, avec mon chien, je ne me voyais pas finir à la rue jusqu’à ma mort… L’Armée du Salut ne m’a rien promis, mais elle a agi.

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Axel hébergé à Lyon depuis janvier 2024

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Un sans-abri dans une rue
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Je m’appelle Axel, j’ai 26 ans et je viens des Pays de la Loire. J’ai perdu ma maman à 14 ans et ai dû m’occuper ensuite de mon père qui est parti en dépression, puis en hôpital psychiatrique. Nous étions propriétaire d’une maison en Mayenne, mais nous avons dû vendre la maison. De mon côté, j’ai obtenu un CAP de cuisinier à 17 ans et j’ai un peu travaillé dans la restauration. Après ? C’est la chute. Je suis parti en prison à 19 ans où je suis resté 4 ans.

Un jour, le 115 m’a rappelé pour me dire que j’avais une place d’hébergement à Bron (69). Ce sont d’anciennes remorques frigorifiques aménagées en bungalow. Il y a 4 personnes par petite remorque. On a un lit, une armoire, des toilettes, une salle de bain, une table et des chaises. On peut se préparer à manger. Les personnes avec qui je partage mon logement, je les appelle « mes copilotes ».

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Mory hébergé à Paris depuis mars 2024

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Je m’appelle Mory et j’ai 16 ans. Je suis né en Côte d’Ivoire où je vivais avec ma mère et mon beau-père. Un de mes oncles ma présenté à trois de ses amis qui partaient en Europe. Nous sommes arrivés à Lampedusa, puis en Toscane, où un père est venu chercher 3 de ses enfants qui avaient fait la traversée, pour les amener avec lui en France. Je ne connaissais personne en France, mais je les ai suivis. Ils m’ont laissé un jour d’octobre 2023 Gare du Nord, à Paris, avec 20€ pour me débrouiller. Je me suis donc retrouvé à la rue, à dormir à plusieurs dizaines de personnes sous le Pont Marie, j’y ai attrapé la tuberculose et j’ai été hospitalisé.

Début mars, j’ai été rappelé par le 115 pour que j’aille visiter le centre d’hébergement [pour jeunes] de l’Armée du Salut, dans le XVe arrondissement. Ici, j’ai été très bien accueilli, on m’a dit qu’il y avait une place pour moi.

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Un mineur isolé non accompagné
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Emma accueillie à la Cité des Dames

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Malika accueillie à la Cité des Dames

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Malika accueillie à la Cité des Dames de l'Armée du Salut
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Je travaillais comme aide-soignante au Maroc. Je suis arrivée en France en 2023, j’étais isolée, je ne connaissais personne. J’ai habité un temps à l’hôtel, j’ai aussi été hébergée au Chapsa [de Nanterre], trouvée d’autre solutions, chez des amis, dans des halls d’aéroport.

C’est en sollicitant le 115 que j’ai appris l’existence de la Cité des Dames. J’ai pu prendre une douche chaude, boire un café. Au fil du temps, j’ai trouvé beaucoup d’aides, de soutien, ça a été un grand changement dans ma vie. J’ai pu avancer dans mes démarches administratives, grâce à l’accompagnement de l’assistante sociale. J’ai pu accéder à un hébergement de « mise à l’abri », j’y ai trouvé la sécurité, j’y dors bien, je mange bien, j’ai accès aux douches. Globalement, j’ai repris confiance en moi. Aujourd’hui, je veux faire une formation pour davantage m’intégrer dans la vie sociale en France.

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Abi et Fatou ont trouvé un hébergement grâce à l'Armée du Salut

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Alain, accueilli à Lille

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Je m’appelle Alain, j’ai 48 ans. Jusqu’à l’âge de mes 20 ans, je vivais à Lille, dans une maison, avec ma famille. Suite à un conflit familial, ma mère est partie. Ma mère et mon beau-père sont partis vivre ailleurs. Ils ont vendu la maison, mais je n’ai pas été prévenu et j’ai dû partir du jour au lendemain. C’est comme cela que je me suis retrouvé à la rue, à Lille. Au début, je dormais dans les halls d’immeuble, dans des parcs, et j’ai même acheté une tente. J’ai été logé dans une cave, mais après ils ont muré. Je suis resté 20 ans à la rue.

Un jour, je suis tombé malade, le 115 m’a conduit à l’hôpital, ils sont venus me voir à l’hôpital, et m’ont proposé une place à l’Armée du Salut, aux Moulins de l’espoir à Lille. Avec l’Armée du Salut, j’ai trouvé un toit, une chambre. Je travaille désormais 26 heures par semaine. Je suis désormais dans un logement autonome, un beau T2, mais avec un accompagnement social, car j’ai encore besoin d’un peu d’aide, pour l’administratif par exemple. On peut s’en sortir même après 20 ans de rue !

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Alain accueilli à Lille dans un établissement de l'Armée du Salut
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